19 novembre : Message du pape pour la Journée mondiale des pauvres

Le pape François a souhaité une journée mondiale des pauvres. Cette journée devra être l’occasion de rencontres concrètes des communautés catholiques avec les plus pauvres.

Refusant de voir les pauvres « uniquement comme destinataires d’une bonne action de volontariat à faire une fois la semaine », François appelle à « une rencontre authentique avec les pauvres », à « un partage qui devient style de vie ». « N’oublions pas que pour les disciples du Christ, la pauvreté est avant tout une vocation à suivre Jésus pauvre », insiste-t-il appelant, en même temps, à ne pas rester « inerte et encore moins résigné » face à la pauvreté, « tandis qu’émerge toujours davantage la richesse insolente qui s’accumule dans les mains de quelques privilégiés et souvent est accompagnée de l’inégalité et de l’exploitation offensant la dignité humaine ».

Pape François ©DR

Message du pape François pour la journée mondial des pauvres

33ème Dimanche du Temps Ordinaire18 novembre 2018

Un pauvre crie, le Seigneur entend

1. « Un pauvre crie ; le Seigneur entend. » (Ps 33, 7). Les
paroles du psalmiste deviennent les nôtres lorsque nous rencontrons des
situations de souffrance et de marginalisation, dans lesquelles vivent
tant de frères et de sœurs que nous avons coutume de désigner par
l’appellation générique de « pauvres ». Celui qui écrit ces mots n’est
pas étranger à cette condition, bien au contraire. Il fait l’expérience
directe de la pauvreté et la transforme cependant en un chant de louange
et d’action de grâce au Seigneur. A nous qui sommes concernés par tant
de formes de pauvretés, ce Psaume nous donne aujourd’hui de comprendre
qui sont les véritables pauvres, vers qui nous sommes invités à tourner
le regard pour entendre leur cri et reconnaître leurs besoins.
Il nous a d’abord été dit que le Seigneur entend les pauvres qui
crient vers Lui, et qu’Il est bon avec ceux qui cherchent refuge en Lui,
le cœur brisé par la tristesse, la solitude et l’exclusion. Il écoute
ceux dont la dignité est bafouée, et qui ont cependant la force d’élever
leur regard vers le haut pour recevoir lumière et réconfort. Il écoute
ceux qui sont persécutés par une justice inique, opprimés par des
politiques indignes de ce nom et dans la peur de la violence, tout en
considérant Dieu comme leur Sauveur. Ce qui jaillit de cette prière est
d’abord un sentiment d’abandon confiant en un Père qui écoute et
accueille. C’est sur la même longueur d’onde que nous pouvons comprendre
ce que Jésus a proclamé à travers cette béatitude : « Heureux les
pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux. » (Mt 5, 3).
C’est en raison de cette expérience unique, et par bien des aspects
imméritée et impossible à exprimer entièrement, qu’on ressent le désir
de la partager, et d’abord à ceux qui, comme le Psalmiste, sont pauvres,
exclus et marginalisés. De fait, nul ne doit se considérer comme exclu
de l’amour du Père, tout particulièrement dans un monde pour qui la
richesse, est souvent élevée au rang d’objectif premier et enferme sur
soi.
2. Le Psaume exprime l’attitude du pauvre et sa relation à Dieu avec trois verbes. D’abord « crier ».
Le fait d’être pauvre ne peut se résumer en un seul mot : c’est un cri
qui traverse les cieux et rejoint Dieu. Qu’exprime le cri du pauvre,
sinon la souffrance et la solitude, sa déception et son espérance ? Nous
pouvons nous demander : comment se fait-il que ce cri qui monte jusqu’à
Dieu ne parvient pas à nos oreilles et nous laisse indifférents et
impassibles ? Au cours d’une telle Journée, nous sommes appelés à un sérieux examen de conscience pour saisir si nous sommes réellement capables d’écouter les pauvres.
Pour reconnaître leur voix, nous avons besoin du silence de l’écoute.
Plus nous parlons, plus nous aurons du mal à les entendre. J’ai souvent
peur que beaucoup d’initiatives, cependant nécessaires et méritoires,
servent davantage à nous satisfaire nous-mêmes qu’à entendre réellement
le cri du pauvre. Dans cette situation, lorsque les pauvres font
entendre leur cri, notre réaction manque de cohérence et est incapable
de rejoindre réellement leur condition. Nous sommes à ce point
prisonniers d’une culture qui nous fait nous regarder dans la glace et
ne s’occuper que de soi, qu’on ne peut imaginer qu’un geste altruiste
puisse suffire à satisfaire pleinement, sans se laisser compromettre
directement.
3. « Répondre » est un deuxième verbe. Le Seigneur, dit le
Psalmiste, non seulement entend le cri du pauvre, mais il répond. Sa
réponse, ainsi que l’atteste toute l’histoire du salut, est un partage
plein d’amour, de la condition du pauvre. Ce fut ainsi lorsqu’Abraham
exprima à Dieu son désir d’une descendance, alors que lui et son épouse
Sara, désormais âgés, n’avaient pas d’enfant (cf. Gn 15, 1-6).
C’est ce qui s’est produit lorsque Moïse, à travers le feu du buisson
ardent, a reçu la révélation du nom divin et la mission de faire sortir
son peuple de l’Egypte (cf Ex 3, 1-15). Cette réponse fut
confirmée tout au long de la marche du peuple à travers le désert :
quand il ressentait la morsure de la faim et de la soif (cf. Ex 16, 1-16; 17, 1-7), et quand il tombait dans une misère pire encore, l’infidélité à l’alliance et l’idolâtrie (cf. Ex 32, 1-14).
La réponse de Dieu au pauvre est toujours une intervention de salut
pour soigner les blessures de l’âme et du corps, pour rétablir la
justice et pour aider à reprendre une vie digne. La réponse de Dieu est
aussi un appel pour que quiconque croit en lui puisse faire de même dans
les limites de la condition humaine. La Journée Mondiale des Pauvres
se veut une modeste réponse de toute l’Eglise, dispersée de par le
monde, adressée aux pauvres de toutes sortes et de tous lieux, afin que
nul ne croit que son cri s’est perdu dans le vide. Il s’agit sans doute
d’une goutte d’eau dans l’océan de la pauvreté. Elle peut être cependant
comme un signe partagé par tous ceux qui sont dans le besoin, afin
qu’ils ressentent la présence active d’un frère et d’une sœur.  On ne
répond pas aux besoins des pauvres par procuration, mais en écoutant
leur cri et en s’engageant personnellement. La sollicitude des croyants
ne peut pas se résumer à une assistance – même si elle est nécessaire et
providentielledans un premier temps – mais appelle cette « attention
aimante » (Exhortation Apostolique Evangelii gaudium, 199) qui honore l’autre en tant que personne et recherche son bien.
4. « Libérer » est un troisième verbe. Le pauvre de la Bible
vit dans la certitude que Dieu intervient en sa faveur pour lui redonner
sa dignité. La pauvreté n’est pas recherchée mais elle est le fruit de
l’égoïsme, de l’orgueil, de l’avidité et de l’injustice. Des maux aussi
vieux que l’humanité, qui sont toujours des péchés qui blessent tant
d’innocents, ont des conséquences sociales dramatiques. L’agir du
Seigneur qui libère est une œuvre de salut à l’égard de ceux qui Lui
manifestent leur tristesse et leur angoisse. La prison de la pauvreté
est détruite par la puissance de l’intervention de Dieu. De nombreux
Psaumes racontent et célèbrent l’histoire du salut qui trouve écho dans
la vie personnelle du pauvre : « Il n’a pas rejeté, il n’a pas réprouvé
le malheureux dans sa misère ; il ne s’est pas voilé la face devant lui,
mais il entend sa plainte. » (Ps 21, 25). Pouvoir contempler le
visage de Dieu est signe de son amitié, de sa proximité, de son salut.
« Tu vois ma misère et tu sais ma détresse ; devant moi, tu as ouvert un
passage. »  (Ps 30, 8-9). Ouvrir au pauvre “un passage”, c’est le libérer des “filets du chasseur” (cf. Ps
90, 3), lui éviter le piège tendu sous ses pas, pour qu’il puisse ainsi
avancer d’un pas léger et voir la vie avec un regard serein. Le salut
de Dieu prend la forme d’une main tendue vers le pauvre, une main qui
accueille, protège, et donne de percevoir l’amitié dont on a besoin.
C’est à partir de cette proximité concrète et tangible que peut être
entrepris un authentique chemin de libération : « Chaque chrétien et
chaque communauté sont appelés à être instruments de Dieu pour la
libération et la promotion des pauvres, de manière à ce qu’ils puissent
s’intégrer pleinement dans la société ; ceci suppose que nous soyons
dociles et attentifs à écouter le cri du pauvre et à le secourir. »
(Exhortation Apostolique Evangelii gaudium, 187).
5. Je suis ému par le fait de savoir que beaucoup de pauvres se sont
identifiés à Bartimée, dont parle l’évangéliste Marc (cf. 10, 46-52).
Bartimée « un aveugle qui mendiait, était assis au bord du chemin. (v.
46), et ayant entendu Jésus passer « se mit à crier » et à invoquer le «
Fils de David» pour qu’il ait pitié de lui (cf. v. 47). « Beaucoup de
gens le rabrouaient pour le faire taire, mais il criait de plus belle »
(v. 48). Le Fils de Dieu entendit son cri : « Que veux-tu que je fasse
pour toi ? ». Et l’aveugle lui répondit : « Rabbouni, que je retrouve la
vue ! » (v. 51). Ce passage d’évangile donne à voir ce que le Psaume
annonçait comme une promesse. Bartimée est un pauvre privé de ses
capacités fondamentales : voir et travailler. Combien de situations
aujourd’hui encore produisent des états de précarité. Le manque des
moyens de base de subsistance, la marginalisation quand on n’a plus la
capacité de travailler normalement, les différentes formes d’esclavage
social, malgré les avancées accomplies par l’humanité… Comme Bartimée,
beaucoup de pauvres sont aujourd’hui au bord de la route et cherchent un
sens à leur condition. Combien s’interrogent sur les raisons de leur
descente dans un tel abîme, et sur la manière d’en sortir ! Ils
attendent que quelqu’un s’approche d’eux et leur dise : « Confiance,
lève-toi ; il t’appelle. » (v. 49).
Au contraire, on constate pourtant souvent que les voix qui
s’entendent sont celles des reproches et de l’invitation à se taire et à
subir. Ce sont des voix qui sonnent faux, dictées souvent par la peur
des pauvres, considérés non seulement comme indigents, mais aussi
porteursd’insécurité, d’instabilité, de changement des habitudes, et
qu’il faut pour cela repousser et tenir à distance. On tend à créer une
distance entre eux et nous, sans se rendre compte qu’on s’éloigne ainsi
du Seigneur Jésus, qui ne les repousse pas, mais les appelle à lui et
les console. Comme elles résonnent de manière juste, ici, les paroles du
prophète sur le mode de vie des croyants : « faire tomber les chaînes
injustes, délier les attaches du joug, rendre la liberté aux opprimés,
briser tous les jougs […] partager ton pain avec celui qui a faim,
accueillir chez toi les pauvres sans abri, couvrir celui que tu verras
sans vêtement » (Is 58, 6-7). Cette façon d’agir fait que les péchés sont pardonnés (cf. 1 P 4, 8), que la justice poursuit son chemin et lorsque nous crierons vers le Seigneur, qu’Il nous réponde : Me voici ! (cf. Is 58, 9).
6. Les pauvres sont les premiers capables de reconnaître la présence
de Dieu et de témoigner de sa proximité dans leur vie.  Dieu demeure
fidèle à sa promesse, et jusque dans l’obscurité de la nuit, la chaleur
de son amour et de sa consolation ne fait jamais défaut. Pour que les
pauvres sortent de leur condition dégradante, il leur faut cependant
percevoir la présence de frères et de sœurs qui se préoccupent d’eux, et
ouvrant la porte de leur cœur et de leur vie, les considèrent comme des
amis et des familiers.  Ce n’est qu’ainsi que nous pourrons découvrir «
la force salvifique de leurs existences » et « les mettre au centre du
cheminement de l’Église » (Exhortation Apostolique Evangelii gaudium, 198).

En cette Journée Mondiale, nous sommes invités à donner corps aux paroles du Psaume : « Les pauvres mangeront : ils seront rassasiés » (Ps
21, 27). Dans le Temple de Jérusalem, nous savons qu’après le rite du
sacrifice, un banquet avait lieu. C’est une expérience que de nombreux
diocèses ont faite l’année dernière, qui a enrichi la célébration de la
première Journée Mondiale des Pauvres. Beaucoup ont trouvé la
chaleur d’une maison, la joie d’un repas festif et la solidarité auprès
de ceux qui ont voulu partager la table d’une façon simple et
fraternelle. Je voudrais que cette année encore, et à l’avenir, cette Journée soit
placée sous le signe de la joie et d’une capacité renouvelée à se
retrouver. Prier ensemble en communauté et partager le repas du
dimanche. C’est une expérience qui nous ramène à la première communauté
chrétienne, dont l’évangéliste Luc décrivait l’originalité et la
simplicité : « Ils étaient assidus à l’enseignement des Apôtres et à la
communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières. […] Tous
les croyants vivaient ensemble, et ils avaient tout en commun ; ils
vendaient leurs biens et leurs possessions, et ils en partageaient le
produit entre tous en fonction des besoins de chacun » (Ac 2, 42.44-45).
7. On ne compte plus les initiatives que la communauté chrétienne
prend quotidiennement pour manifester sa proximité et soulager tant de
formes de pauvreté que nous avons sous les yeux. La collaboration avec
d’autres instances, qui ne sont pas animées par la foi mais par la
solidarité humaine, permet d’apporter une aide que nous ne pourrions pas
réaliser seuls.  Dans ce monde immense de la pauvreté, reconnaître les
limites, la faiblesse, et l’insuffisance de nos moyens, invite à une
collaboration réciproque qui nous permet ainsi d’être davantage
efficaces.  C’est la foi et l’impératif de la charité qui nous animent,
mais nous savons reconnaître d’autres formes d’aide et de solidarité qui
partagent en partie les mêmes objectifs, pourvu que nous ne mettions
pas de côté ce qui nous est propre : conduire chacun à Dieu et à la
sainteté. Le dialogue entre des expériences différentes ainsi que la
collaboration que nous offrons avec humilité, hors de toute prétention,
est la réponse ajustée et pleinement évangélique que nous pouvons
donner.
Il ne s’agit pas de vouloir jouer les premiers rôles face aux
pauvres, mais il nous faut reconnaître humblement que c’est l’Esprit qui
suscite des gestes qui expriment la réponse et la proximité de Dieu.
Lorsqu’il nous est donné de nous faire proche des pauvres, sachons
reconnaître que c’est Lui, le premier, qui a ouvert nos yeux et notre
cœur à la conversion. Les pauvres n’ont pas besoin de compétiteurs, mais
d’un amour qui sache demeurer discret et oublier le bien accompli. Les
véritables acteurs sont le Seigneur et les pauvres. Celui qui se met au
service est l’instrument entre les mains de Dieu pour faire reconnaître
sa présence et son salut. C’est ce que nous rappelle saint Paul
lorsqu’il écrit aux chrétiens de Corinthe qui rivalisaient entre eux au
sujet des charismes les plus grands : « L’œil ne peut pas dire à la
main : “Je n’ai pas besoin de toi”; la tête ne peut pas dire aux pieds :
“Je n’ai pas besoin de vous” (1 Co 12, 21). L’Apôtre fait une
observation importante lorsqu’il remarque que les membres du corps qui
paraissent les plus faibles sont les plus nécessaires (cf v. 22) ; et
que les parties du corps « qui passent pour moins honorables, ce sont
elles que nous traitons avec plus d’honneur ; celles qui sont moins
décentes, nous les traitons plus décemment ; pour celles qui sont
décentes, ce n’est pas nécessaire. » (vv. 23-24). En livrant un
enseignement fondamental sur les charismes, Paul apprend aussi à la
communauté l’attitude évangélique à adopter à l’égard de ses membres les
plus faibles et dans le besoin. Les disciples du Christ sont loin
d’avoir à les mépriser ou à s’apitoyer sur eux. Ils sont bien au
contraire appelés à les honorer, leur donner la première place,
convaincus d’être réellement avec eux, en présence de Jésus. « Chaque
fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est
à moi que vous l’avez fait ».  (Mt 25, 40).
8. On comprend ainsi quelle distance il y a entre notre mode de vie
et celui du monde qui fait la louange, suite et imite ceux qui ont le
pouvoir et la richesse, et qui marginalise les pauvres, les considère
comme des déchets qui font honte. Les mots de l’Apôtre nous invitent à
donner toute sa plénitude évangélique à la solidarité à l’égard des
membres les plus faibles et moins bien pourvus du Corps du Christ: « Si
un seul membre souffre, tous les membres partagent sa souffrance ; si un
membre est à l’honneur, tous partagent sa joie. » (1 Co 12, 26).
De la même manière, dans la Lettre aux Romains, il exhorte : « Soyez
joyeux avec ceux qui sont dans la joie, pleurez avec ceux qui pleurent.
Soyez bien d’accord les uns avec les autres ; n’ayez pas le goût des
grandeurs, mais laissez-vous attirer par ce qui est humble »
(12,15-16).C’est la vocation du disciple du Christ, l’idéal vers lequel
tendre constamment, pour adopter toujours plus en nous les
« dispositions qui sont dans le Christ Jésus » (Ph 2, 5).
9.  C’est une parole d’espérance que la foi nous indique comme
épilogue naturel. Souvent les pauvres mettent en cause notre
indifférence, fruit d’une vision de la vie trop immanente et liée au
présent. Le cri du pauvre est aussi un cri d’espérance par lequel il
manifeste la certitude d’être libéré. C’est l’espérance fondée sur
l’amour de Dieu qui n’abandonne pas celui qui se confie en Lui (cf. Rm 8, 31-39). Sainte Thérèse d’Avila écrivait dans son Chemin de la perfection :
« La pauvreté d’esprit est un bien qui renferme en soi tous les biens
du monde. Elle confère une souveraineté suprême, car c’est être le
souverain de tous les biens du monde que de les mépriser » (2, 5). C’est
dans la mesure où nous sommes capables de discerner le bien véritable
que nous devenons riches devant Dieu et sages devant nous-mêmes et les
autres. C’est précisément dans la mesure où l’on parvient à donner à la
richesse son sens véritable et juste que l’on grandit en humanité et que
l’on devient capable de partager.
10. J’invite mes frères évêques, les prêtres et les diacres en
particulier, à qui on a imposé les mains pour le service des pauvres,
(cf. Ac 6, 1-7), avec les personnes consacrées et tant de laïcs
qui donnent corps à la réponse de l’Eglise au cri des pauvres, dans les
paroisses, les associations et les mouvements, à vivre cette Journée Mondiale
comme un moment privilégié de nouvelle évangélisation. Les pauvres nous
évangélisent, en nous aidant à découvrir chaque jour la beauté de
l’Evangile. Ne passons pas à côté de cette occasion de grâce. En ce
jour, considérons-nous tous comme leurs débiteurs afin qu’en nous
tendant la main les uns et les autres, se réalise la rencontre de salut
qui soutient la foi, rend effective la charité et donne l’espérance pour
progresser avec sûreté sur le chemin où le Seigneur vient à notre
rencontre.
Du Vatican, 13 juin 2018
Mémoire liturgique de saint Antoine de Padoue.

François

 —-

33ème Dimanche du Temps Ordinaire – 19 novembre 2017

N’aimons pas en paroles, mais par des actes

► Lire le message sur https://w2.vatican.va 

Contact / Location

Contact info

123-456-7890
123, New Lenox, Chicago IL 60606
info@yoursitename.com

Gathering Times

Saturday:
5:30pm

Sunday:
8:00am, 9:15am, 11:00am

Events / Calendar
[trx_sc_events type="detailed" past="" cat="0" orderby="none" title_style="default" count="5" columns="1"]