Des textes et prières pour un enterrement

Voici quelques prières sui peuvent être utilisées pour des funérailles, soient durant la célébration, soit pour un temps au cimetière afin de rendre hommage au disparu (à la disparu) et d’extérioriser ses sentiments à travers des mots.

Si vous avez des textes à nous proposer, nous vous remercions de nous les faire parvenir via le formulaire de contact et nous les ajouterons à cette page.

Liste des textes (certains religieux, d’autres profanes)

  1. À ceux que j’aime (Charlotte Néwashish-Flamand)
  2. “A la suite de Jésus, vivre c’est apprendre à ressusciter”
  3. Au bout de la route  (Joseph Follet)
  4. C’est bien naturel
  5. Cette nuit, ta vie s’est envolée
  6. Comment veux-tu ?
  7. Croire c’est vouloir vivre (Martin Gray, Le livre de la vie)
  8. Dans la pièce d’à côté
  9. Demain, dès l’aube (Victor Hugo)
  10. Des millions de paillettes
  11. Désormais tu es parti, adieu
  12. Elle a fermé sa vie comme un livre d’images
  13. Être fidèle à ceux qui sont morts (Martin Gray)
  14. Espérance
  15. Il restera de toi
  16. Ils sont nombreux les bienheureux
  17. Ils sont toujours vivants                
  18. Je m’abandonne à toi
  19. Je suis parti – Eric Lopez
  20. Je vivrai par delà la mort – Khalil Gibran
  21. L’adieu au visage
  22. L’amour ne disparaît jamais (Chanoine Henry Scott-Holland)
  23. La mort n’est rien (Charles Peguy d’après une prière de Saint Augustin)
  24. La mort, c’est la grâce des grâces (Marthe Robin)
  25. La mort ne détruit pas l’amour (Martin Gray)
  26. La nuit n’est jamais complète
  27. Maintenant que je suis parti, laissez-moi aller
  28. Merci
  29. Ne pleure pas si tu m’aimes (selon Saint Augustin)
  30. Ne restez pas à pleurer devant ma tombe (Louis Stevenson)
  31. Nous avions fait ensemble tant de choses..
  32. Nous n’avons jamais su ce que tu pensais
  33. Présence (Paul Eluard)
  34. Pour un nouveau voyage ?
  35. Que mon départ ne soit pas une souffrance (Rabindranath Tagore)
  36. Quand je mourrai, je veux que l’on sache que je ne suis pas morte…
  37. Quand je ne serai plus là, relâchez-moi, laissez-moi partir (Prière indienne)
  38. Rien qu’un petit mot pour te dire que l’on ne t’oubliera pas
  39. Tu es parti trop vite
  40. Un amour m’attend

 

“À ceux que j’aime”

de Charlotte Néwashish-Flamand

Prière lue après la communion lors des funérailles du père Joseph Faucoup qui ont eu lieu mardi 15 mars 2011 à l’église de Boën.

À ceux que j’aime et ceux qui m’aiment
Quand je ne serai plus là, relâchez-moi.
Laissez moi partir, j’ai tellement de choses à faire et à voir.

Ne pleurez pas en pensant à moi,
soyez reconnaissants pour les belles années,
je vous ai donné mon amitié,
vous pouvez seulement deviner le bonheur
que vous m’avez apporté.

Je vous remercie de l’Amour
que chacun m’a démontré,
maintenant il est temps de voyager seul.
Pour un court moment, vous pouvez avoir de la peine.
La Foi vous apportera réconfort et consolation.
Nous serons séparés pour quelques temps.
Laissez les souvenirs apaiser votre douleur,
je ne suis pas loin et la Vie continue…

Si vous en avez de besoin,
appelez-moi et je viendrai.
Même si vous ne pouvez me voir ou me toucher, je serai là.
Et si vous écoutez votre cœur,
vous éprouverez clairement la douceur
de l’amour que j’apporterai.
Et quand il sera temps pour vous de partir,
je serai là pour vous accueillir.
Absent de mon corps, présent avec Dieu.

N’allez pas sur ma tombe pour pleurer,
je ne suis pas là, je ne dors pas.
Je suis les mille vents qui soufflent.
Je suis la lumière qui traverse les champs de blé. Je suis la douce pluie d’automne.
Je suis l’éveil des oiseaux dans le calme du matin.
Je suis celui qui brille dans la nuit.
N’allez pas sur ma tombe pour pleurer
je ne suis pas là, je ne suis pas mort
Au revoir. haut de la page

“A la suite de Jésus, vivre c’est apprendre à ressusciter”

de Charles Singer

Seigneur Jésus-Christ, avant de ressusciter,
Tu as reposé trois jours en terre ;
Et depuis ces jours là, la tombe est devenue
Pour les croyants, signe d’espérance en la résurrection.
Nous te prions, Toi qui es la résurrection et la vie ;
Donne à notre défunt de reposer en paix dans son tombeau,
Jusqu’au jour où tu le réveilleras
Pour qu’il voit de ses yeux la lumière sans déclin.
Sur les chemins quotidiens de notre vie où il nous précède et nous attend, Jésus nous apprend à ressusciter Car la résurrection n’est pas un état final qui adviendrait brutalement à notre mort : c’est une éclosion, c’est une avancée. Jésus nous apprend à ressusciter car on apprend à ressusciter comme on apprend à faire ses premiers pas et à se tenir debout.
A la suite de Jésus, vivre c’est apprendre à ressusciter : c’est apprendre à vivre en homme et en femme, chaque jour, de façon humaine, tout simplement, c’est apprendre à donner de soi, c’est apprendre à croire que Dieu se consacre au bonheur du monde, c’est apprendre à espérer que la vie a un sens et que la mort est un passage… c’est apprendre à vivre selon l’Evangile parce que c’est le chemin tracé par Jésus et sur lequel il nous précède afin de nous introduire dans la Résurrection ! haut de la page

 

“Au bout de la route”

de Joseph Follet

Au bout de la route, il n’y a pas la route
Mais le terme du pèlerinage.
Au bout de l’ascension, il n’y a pas l’ascension
mais le sommet.
Au bout de la nuit, il n’y a pas la nuit
mais l’aurore.
Au bout de l’hiver, il n’y a pas l’hiver
mais le printemps.
Au bout de la mort, il n’y a pas la mort
mais la Vie.
Au bout du désespoir, il n’y a pas le désespoir
mais l’Espérance.
Au bout de l’humanité, il n’y a pas l’homme
mais l’homme-Dieu,
et la Résurrection. haut de la page

“C’est bien naturel que tu sois partie…”

Quand on pense à ton grand âge
c’est bien naturel que tu sois partie.
Nous nous y attendions;
Il y avait si longtemps que tu souffrais que tu t’affaiblissais
et que tu nous disais mon heure approche.
Pourtant nous souffrons car ceux qu’on aime n’ont pas d’âge.
On les aime, c’est tout.
Tu retrouves maintenant ceux que tu as aimés.
Certains sont partis déjà depuis bien longtemps.
Nous ne les connaissions pas
mais tu nous en parlais
maintenant tu les vois.
Pour toi, le Christ, la Vierge Marie et tous les saints
vont accourir ils te prennent par la main
pour te mener au Père. haut de la page

 

“Cette nuit ta vie s’est envolée”

Cette nuit ta vie s’est envolée
Nous laissant dans la douleur et les pleurs
Toi que nous avons aimé
Ton absence nous fend le cœur.

Tu t’es éteint sans faire de bruit
Le cœur en paix, l’esprit tranquille
Toute ta famille autour de toi
Dernier adieu si difficile.

Il restera les souvenirs
Les bons moments passés ensemble
L’écho lointain de tous nos rires
Ces petits riens qui nous rassemblent.

Nos âmes blessées par ce départ
Les larmes brillent dans tous nos yeux
Mais tu seras dans nos mémoires
Comme avant toi tous nos aïeux.

D’un naturel un peu blagueur
Toute cette tristesse t’aurait touché
Que tu sois la cause de notre malheur
T’aurait certainement peiné.

Cet au-revoir est le dernier
Gardons en nous une belle image
Celle de ton visage tant aimé
Jusqu’à la fin de ton voyage. haut de la page

“Comment veux-tu ?”

Comment veux-tu, Seigneur,
que nous vivions dans la joie
lorsque ta tendresse nous conduit
par les sentiers de la peine,
et que nous nous sentons seuls,
abandonnés, sans grâces ?

Comment veux-tu, Seigneur,
que nous marchions heureux,
insouciants, rayonnant ton Amour
parmi nos frères ?
Nous avons beau regarder
les lys des champs et les passereaux…

Comment veux-tu, Seigneur,
que notre foi soit la plus forte,
transfigurant notre vie en Espérance
et en Charité,
quand chaque matin il nous faut
recharger notre douleur sur nos épaules ?

Comment veux-tu, Seigneur,
que nous chantions ta gloire,
alors que vient d’être fauché
à nos côtés le blé en herbe
et que nos yeux embrouillés
par les larmes te reconnaissent mal,
Toi qui nous as dit :
»Je suis la Voie, la Vérité et la Vie » ?

Comment veux-tu, Seigneur,
que nous nous en sortions,
si tu ne viens pas nous aider
à porter notre croix,
afin que nous montions
vers la Pâque où tu gardes notre enfant ? haut de la page

“Croire c’est vouloir vivre”

de Martin Gray (Le livre de la vie)

Croire, c’est vouloir vivre.
Vivre, jusqu’au bout malgré la mort.
Croire, c’est croire en la vie.
Et donner la vie c’est combattre la mort.
Car la vie doit chasser la mort.
A chaque printemps l’arbre refleurit.
Et l’automne alors, et l’hiver, ne sont plus que des saisons parmi d’autres.
Il faut que l’homme apprenne à voir la mort comme un moment de la vie. haut de la page

 

 

“Dans la pièce d’à-côté”

La mort n’est pas la fin,
je suis seulement passé dans la pièce d’à côté.
Je suis moi. Vous êtes vous.
Ce que j’étais pour vous, je le suis toujours.
Donnez-moi le nom que vous m’avez toujours donné.
Parlez-moi comme vous l’avez toujours fait.
N’employez pas un ton différent,
ne prenez pas un air solennel ou triste.
Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.
Priez, souriez, pensez à moi, priez pour moi.
Que mon nom soit prononcé à la maison
comme il a toujours été,
sans emphase d’aucune sorte,
sans une trace d’ombre.
La vie signifie tout ce qu’elle a toujours été,
Le fil n’est pas coupé.
Pourquoi serais-je hors de vos pensées,
parce que je suis hors de votre vue ?
Je ne suis pas loin…
Juste de l’autre côté du chemin. Haut de la page

 

“Demain, dès l’aube”

Victor Hugo

Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends.
J’irai par la forêt, j’irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.

Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. haut de la page

 

“Des millions de paillettes”

Cette nuit, un magnifique papillon est venu se poser sur ma fenêtre, il m’apportait un message pour vous, le voici : Sur le quai j’attendais sans vous le dire un train… le mien, celui qu’on prend au petit matin sans bagage et sans chagrin… Dans le silence de la nuit pour ne pas vous inquiéter je suis montée à pas feutrés sans un cri et sans me retourner… Mais, j’ai entendu vos mots : C’est trop loin, c’est trop haut… C’est pour rien, c’est trop tôt.. Alors je voulais juste vous dire Mon train part vers le repos vers le calme et peut-être vers l’eldorado… Je voulais vous dire aussi De ne rien oublier Ni mes éclats de voix Ni mes éclats de rire… Pour être près de vous toujours j’ai réfléchi la nuit, le jour… et j’ai eu une idée une idée colorée une petite idée dorée : j’ai éparpillé en cachette dans le coeur de ceux que j’aime des millions de paillettes… ainsi je serai là, à chaque peine à chaque fête… Et puis je voulais vous dire Encore deux ou trois petits mots : Merci de m’avoir tant aimée et surtout d’avoir su me le dire c’était le dernier, mais le plus beau des cadeaux…Haut de la page  

 

“Désormais tu es parti, adieu”

Désormais tu es parti, adieu
Mes yeux te chercheront dans les cieux
Pour toujours tu seras dans nos cœurs
Aide-nous à ce que la joie demeure
La vie a décidé de ton départ
Et je dois te dire au revoir
Je t’ai aimé et je te remets à Dieu. haut de la page

 

“Elle a fermé sa vie comme un livre d’images”

Elle a fermé sa vie comme un livre d’images
Sur les mots les plus doux qui se soient jamais dits
Elle qui croyait l’amour perdu dans les nuages
Elle l’a redécouvert au creux du dernier lit

Et riche d’un sourire au terme du voyage
Elle a quitté son corps comme on quitte un bateau
En emportant la paix, gravée sur son visage
En nous laissant au cœur un infini fardeau

Elle souriait de loin, du cœur de la lumière
Son âme était si claire aux franges de la nuit
On voyait du bonheur jusque dans sa misère
Tout l’amour de la Terre qui s’en allait sans bruit

Comme autour d’un chagrin les voix se font plus tendres
Un écrin de silence entourait nos regards
Les yeux n’ont plus besoin de mots pour se comprendre
Les mains se parlent mieux pour se dire au revoir

Moi qui ne savais rien de la vie éternelle
J’espérais qu’au-delà de ce monde de fous
Ceux qui nous ont aimés nous restent encore fidèles
Et que parfois leur souffle arrive jusqu’à nous

Elle souriait de loin, du cœur de la lumière
Et depuis ce jour-là je sais que dans sa nuit
Il existe un ailleurs où l’âme est plus légère
Et que j’aurai moins peur d’y voyager aussi

Elle a fermé sa vie comme un livre d’images
Sur les mots les plus doux qui se soient jamais dits
Elle qui croyait l’amour perdu dans les nuages
Elle l’a redécouvert au creux du dernier lit

Et riche d’un sourire au terme du voyage
Elle a quitté son corps comme on quitte un ami
En emportant la paix, gravée sur son visage
En nous laissant à l’âme une peine infinie. haut de la page

 

“Être fidèle à ceux qui sont morts”

de Martin Gray

Être fidèle à ceux qui sont morts,
Ce n’est pas s’enfermer dans la douleur.
Il faut continuer de creuser son sillon, droit et profond.
Comme ils l’auraient fait eux-mêmes.
Comme on l’aurait fait avec eux, pour eux.
être fidèle à ceux qui sont morts, c’est vivre comme ils auraient vécu.
Et les faire vivre avec nous.
Et transmettre leur visage, leur voix, leur message, aux autres.
À un fils, à un frère, ou à des inconnus, aux autres, quels qu’ils soient.
Et la vie tronquée des disparus, alors, germera sans fin. haut de la page

 

“Espérance”

de Mgr Bougaud

La grande et triste erreur de quelques-uns, mêmes bons,
c’est de s’imaginer que ceux que la mort emporte nous quittent.
Ils ne nous quittent pas. Ils restent.
Où sont-ils ? Dans l’ombre ?
Oh non, c’est nous qui sommes dans l’ombre.
Eux sont à côté de nous sous le voile, plus présents que jamais.
Nous ne les voyons pas parce que le nuage obscur nous enveloppe,
mais eux nous voient.
Ils tiennent leurs beaux yeux pleins de gloire
arrêtés sur nos yeux pleins de larmes.
O consolation ineffable, les morts sont des invisibles,
ce ne sont pas des absents.
J’ai souvent pensé à ce qui pourrait le mieux consoler ceux qui pleurent.
Le voici :
c’est la foi à cette présence réelle et ininterrompue de nos morts chéris.
C’est l’intuition claire, pénétrante que par la mort ils ne sont ni éteints,
ni éloignés, ni même absents, mais vivants, près de nous ;
heureux, transfigurés,
et n’ayant perdu dans ce changement glorieux
ni une délicatesse de leur âme,
ni une tendresse de leur cœur,
ni une préférence de leur amour ;
ayant au contraire dans ces profonds et doux sentiments,
grandi de cent coudées.
La mort pour les bons est la montée éblouissante dans la lumière,
dans la puissance et dans l’amour.
Ceux qui jusque-là n’étaient que des chrétiens ordinaires, deviennent parfaits ; ceux qui n’étaient que beaux deviennent bons ;
ceux qui étaient bons deviennent sublimes ! haut de la page

 

“Je m’abandonne à toi”

de Jean Delumeau

J’aimerais être assez conscient
pour redire la parole du Sauveur :
«Père, entre tes mains je remets ma vie.»
Elle a eu ses peines et ses joies,
ses échecs et ses succès,
ses ombres et ses lumières,
ses fautes, ses erreurs et ses insuffisances,
et aussi ses enthousiasmes, ses élans et ses espérances.

J’ai terminé ma course.
Que je m’endorme dans ta paix et dans ton pardon!
Sois mon refuge et ma lumière.
Je m’abandonne à toi.
Je vais entrer dans la terre.
Mais que mon ultime pensée soit celle de la confiance.
Puissè-je alors me rappeler le verset cité par saint Paul :
«Éveille-toi, ô toi qui dors, lève-toi d’entre les morts,
et sur toi luira le Christ !»

Sûr de ta Parole, Seigneur,
je crois que je revivrai avec tous les miens
et avec la multitude de ceux
pour qui tu as donné ta vie.
Alors la Terre sera rénovée, réhabilitée,
et il n’y aura plus ni mort, ni peur, ni larme.. haut de la page

 

“Je suis parti”

de Eric Lopez

Vous qui me pleurez,
Cessez d’être tristes.
Je ne vous ai pas quittés,
Je serai toujours avec vous,
Je serai dans vos pensées,
Je serai dans vos coeurs.
Vous me garderez dans vos souvenirs.
Je vous accompagnerai tout le long de votre vie.
Moi je ne suis pas triste.
Ne pleurez pas.
Je ne suis pas seul.
Dieu m’a accueilli dans son Royaume.
Ses Anges veillent sur moi.
J’ai retrouvé ceux qui étaient partis.
Lorsque le jour viendra
Où vous me rejoindrez,
Je serai là pour vous tendre la main,
Et nous vivrons heureux
Dans le Royaume du Dieu Éternel,
Dans un pays où la plénitude est reine.
Je vous le dis, ne soyez pas tristes.
Ne pleurez plus.
Priez pour moi.
Je vous entendrai. haut de la page

 

“Je vivrai par delà la mort”

khalil Gibran

Je vivrai par delà la mort,
je chanterai à vos oreilles
même après avoir été emporté
par la grande vague de la mer
jusqu’au plus profond de l’océan.
Je m’assiérai à votre table
bien que mon corps paraisse absent,
je vous accompagnerai dans vos champs,
esprit invisible.
Je m’installerai avec vous devant l’âtre,
hôte invisible aussi.
La mort ne change que les masques
qui recouvrent nos visages.
Le forestier restera forestier,
le laboureur, laboureur,
et celui qui a lancé sa chanson au vent
la chantera aussi aux sphères mouvantes.

 

“Ils sont nombreux les bienheureux”

Ils sont nombreux les bienheureux
qui n’ont jamais fait parler d’eux
et qui n’ont pas laissé d’image,
tous ceux qui ont depuis des âges
aimé sans cesse et de leur mieux
autant leurs frères que Dieu !

Ceux dont on ne dit pas un mot,
ces bienheureux de l’humble classe,
ceux qui n’ont jamais eu l’extase
et n’ont laissé d’autre trace
qu’un coin de terre ou un berceau.

Ils sont nombreux ces gens de rien,
ces bienheureux du quotidien
qui n’entreront pas dans l’histoire,
ceux qui ont travaillé sans gloire
et qui se sont usé les mains à pétrir, à gagner le pain.

Ils ont leurs noms sur tant de pierres
et quelquefois dans nos prières,
mais ils sont dans le cœur de Dieu.
Et quand l’un d’eux quitte la terre
pour gagner la maison du Père,
une étoile naît dans les cieux. haut de la page

 

“Ils sont toujours vivants”

de Martin Gray

Je n’ai qu’une certitude :
Ceux que j’ai aimés, ma famille, mes camarades, mes enfants,
Demeurent vivants en moi. Ils guident encore mes pas.
Leur être fidèle, ce n’est pas s’enfermer dans la douleur.
Il faut continuer de creuser le sillon : droit et profond.
Comme ils l’auraient fait eux-mêmes.
Comme on l’aurait fait avec eux, pour eux.
Être fidèle à ceux qui sont morts,
C’est vivre comme ils auraient vécu, c’est les faire vivre en nous,
C’est transmettre leur visage, leur voix, leur message aux autres.
Ainsi, la vie des disparus germe sans fin.
Je ne sais pas si je dois me dire croyant.
Je ne puis dire : je crois en Dieu.
Je ne puis dire non plus : je crois…
Ce que je sais seulement,
C’est que la mort ne détruit pas l’amour que l’on portait
A ceux qui ne sont plus…
Je le sais parce que tous les jours je vis avec les miens…
Ce que je sais aussi, c’est que la vie doit avoir un sens.
Ce que je sais encore, c’est que l’amour est la clé de l’existence.
Ce que je sais enfin, c’est que l’amour, le bien, la fidélité et l’espoir
Triomphent finalement toujours du mal, de la mort et de la barbarie.
Tout cela, je le sais, je le crois…
Dieu est-il au creux de ces certitudes ?
Je ne sais pas… Je cherche… haut de la page

 

“Il restera de toi”

De Jo Akepsimas, Mannick

Chanson à écouter sur YouTube

Il restera de toi ce que tu as donné
Au lieu de le garder dans des coffres rouillés.
Il restera de toi, de ton jardin secret,
Une fleur oubliée qui ne s’est pas fanée.
Ce que tu as donné en d’autres fleurira.
Celui qui perd sa vie un jour la trouvera.
Il restera de toi ce que tu as offert
Entre tes bras ouverts un matin de soleil.
Il restera de toi ce que tu as perdu
Que tu as attendu plus loin que tes réveils.
Ce que tu as offert en d’autres revivra.
Celui qui perd sa vie un jour la trouvera
Il restera de toi une larme tombée
Un sourire germé sur les yeux de ton cœur.
Il restera de toi ce que tu as semé
Que tu as partagé aux mendiants du bonheur.
Ce qui as semé en d’autres germera.
Celui qui perd sa vie un jour la trouvera.. haut de la page

 

“L’adieu au visage”

Ton visage, nous l’aimions !
On t’y voyait tout entier.
Il était la fenêtre qui ouvrait sur ta lumière.
Il était la porte qui nous invitait chez toi.
Ton visage d’amour : le voir nous suffisait.
Nous étions sûrs de ta tendresse et de l’offrande que tu faisais de toi, simplement, sans rien dire, pour nous donner du bonheur chaque jour.
Ton visage de sourire éclairé d’une joie qui nous entraînait dans son soleil. Ton visage de tempête lorsqu’en toi, comme en tout être, s’affrontaient le désir de te dépasser et l’envie de te laisser aller.
Ton visage de silence avec ses secrets à chercher, comme un trésor réservé à ceux qu’on aime.
Devant ton visage de maladie, nous étions démunis comme devant tous les visages de souffrance obstinément accrochés à l’espoir, mais sans relâche nous te donnions notre fidèle amour pour te soutenir et te préparer au difficile passage.
Nous aimions ton visage devant nous, ton visage pour toujours à l’image et ressemblance de Dieu.
Maintenant il disparaît, ton visage !
Il échappe à nos yeux et à nos mains pour s’inscrire, invisible mais présent, dans notre cœur.
Entre nous, il n’y aura plus de face à face jusqu’au jour où, nous retrouvant tous sur l’autre rive, nos visages seront transfigurés dans la face de Dieu.
À Dieu, ton visage.
C’est vers Dieu que désormais il sera tourné.
En sa présence il trouve sa définitive beauté ! haut de la page

 

“L’amour ne disparaît jamais !”

de Chanoine Henry Scott-Holland

La mort n’est rien.
Je suis seulement passé dans la pièce à côté.
Je suis moi, tu es toi.
Ce que nous étions l’un pour l’autre, nous le sommes toujours.
Donne-moi le nom que tu m’as toujours donné.
Parle-moi comme tu l’as toujours fait.
N’emploie pas un ton différent.
Ne prends pas un air solennel ou triste.
Continue à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.
Prie, souris, pense à moi, prie pour moi.
Que mon nom soit prononcé à la maison comme il l’a toujours été, sans emphase d’aucune sorte, sans une trace d’ombre.
La vie signifie tout ce qu’elle a toujours signifié.
Elle est ce qu’elle a toujours été.
Le fil n’est pas coupé.
Pourquoi serais-je hors de ta pensée, simplement parce que je suis hors de ta vue ?
Je t’attends, je ne suis pas loin, juste de l’autre coté du chemin.
Tu vois, tout est bien. haut de la page

“La mort n’est rien”

de Charles Peguy d’après une prière de Saint-Augustin

La mort n’est rien
Je suis simplement passé dans la pièce à côté.
Je suis moi. Tu es toi.
Ce que nous étions l’un pour l’autre, nous le sommes toujours.

Donne-moi le nom que tu m’a toujours donné.
Parle-moi comme tu l’as toujours fait.
N’emploie pas de ton différent.

Ne prends pas un air solennel ou triste.
Continue à rire de ce qui nous faisait vivre ensemble.
Prie. Souris. Pense à moi. Prie pour moi.
Que mon nom soit toujours prononcé à la maison comme
il l’a toujours été.
Sans emphase d’aucune sorte et sans trace d’ombre.

La vie signifie ce qu’elle a toujours signifié.
Elle reste ce qu’elle a toujours été. Le fil n’est pas coupé.
Pourquoi serais-je hors de ta pensée,
Simplement parce que je suis hors de ta vue ?
Je t’attends. Je ne suis pas loin.
Juste de l’autre côté du chemin.
Tu vois, tout est bien. haut de la page

 

“La mort, c’est la grâce des grâces”

de Marthe Robin

La mort : c’est la grâce des grâces et le couronnement de notre vie chrétienne.
Elle n’est pas une fin comme, hélas, encore trop le pensent,
mais le commencement d’une belle naissance.
Elle ne marque pas l’heure de la dissolution d’une créature,
mais son véritable développement,
son plein épanouissement dans l’amour.
Elle complète notre possession dans la vie divine,
en supprime les obstacles, qui, ici-bas,
nous empêchent d’en jouir à notre aise.
Elle nous permet de vaquer librement
à l’Éternel Amour, d’avoir conscience
qu’Il se donne à nous et de demeurer à jamais en Lui…
Quand je pense à la mort prochaine, je me dis:
“tant mieux, bientôt j’irai voir le Bon Dieu !” haut de la page

“La mort ne détruit pas l’amour”

De Martin Gray (“Au nom de tous les miens”)

Ce que je sais, c’est que la mort ne détruit pas
l’amour que l’on portait à ceux qui ne sont plus…

Je le sais parce que, tous les jours, je vis avec les miens…

Ce que je sais aussi, c’est que la vie doit avoir un sens.
Ce que je sais encore, c’est que l’amour, le bien, la fidélité et l’espoir
triomphent finalement toujours du mal, de la mort et de la barbarie.
Tout cela, je le sais, je le crois. haut de la page

“La nuit n’est jamais complète”

de Paul Eluard

Il y a toujours, puisque je le dis,
Puisque je l’affirme,
Au bout du chagrin
Une fenêtre ouverte,
Une fenêtre éclairée,
Il y a toujours un rêve qui veille,
Désir à combler, Faim à satisfaire,
Un cœur généreux,
Une main tendue, une main ouverte,
Des yeux attentifs,
Une vie, la vie à se partager. haut de la page

 

“Maintenant que je suis parti, laissez-moi aller”

de Jean-Luc Pillot

Maintenant que je suis parti, laissez-moi aller
Même s’il me restait encore des choses à voir et à faire
Ma route ne s’arrête pas ici.
Ne vous attachez pas à moi à travers vos larmes.
Soyez heureux de toutes les années passées ensemble.
Je vous ai donné mon amour,
Et vous pouvez seulement deviner
Combien de bonheur vous m’avez apporté.
Je vous remercie pour l’amour que vous m’avez témoigné
Mais il est temps maintenant que je poursuive ma route.

Pleurez-moi quelques temps, si pleurer il vous faut
Et ensuite laissez votre peine se transformer en joie
Car c’est pour un moment seulement que nous nous séparons.
Bénissez donc les souvenirs qui sont dans votre cœur
Je ne sera pas très loin car la vie se poursuit.
Si vous avez besoin de moi, appelez-moi, je viendrai.
Même si vous ne pouvez me voir ou me toucher,
Je serai près de vous.
Et si vous écoutez avec votre cœur,
Vous percevrez tout mon amour autour de vous
Dans sa douceur et dans sa clarté.

Et puis, quand vous viendrez à votre tour par ici,
Je vous accueillerai avec le sourire
Et je vous dirai : « bienvenue chez nous ». haut de la page

 

“Merci”

Merci pour toute ta vie qui a marqué la mienne,
Merci pour tout ce que tu m’as apporté de beau et de grand,
Merci pour tous tes gestes offerts et tes paroles données,
Merci pour tout ton amour à jamais inscrit dans mon cœur,
Merci pour la lumière de ton visage et la clarté de ton regard,
Merci pour tout ce que j’ai pu lire au fond de tes yeux,
Merci pour les chemins parcourus, ensemble, parfois rudes et fatigants,
Mais que nous avons eu le bonheur de vivre ensemble,
Merci pour ton travail, ta patience et ton courage,
Merci pour tes rires et tes larmes,
Merci pour tes hésitations et les peurs, pour tes doutes et tes erreurs,
C’est cela aussi qui fait partie d’une vie.
Ta place est irrémédiablement vide, et ton absence fait mal,
Tu me manques aujourd’hui et tu me manqueras encore demain.
Merci de me donner le courage d’avancer encore
Vers Celui qui m’attend sur l’autre rive,
Là où, maintenant, tu connais, La Paix, l’Amour et la Joie. haut de la page

 

« Ne pleure pas si tu m’aimes”

Saint Augustin

Si tu savais le don de Dieu et ce que c’est que le Ciel.
Si tu pouvais d’ici entendre le chant des Anges et me voir au milieu d’eux.
Si tu pouvais voir se dérouler sous tes yeux les horizons et les champs éternels,
les nouveaux sentiers où je marche !
Si, un instant,
tu pouvais contempler comme moi la Beauté devant laquelle toutes les beautés pâlissent.
Quoi, tu m’as vu,
tu m’as aimé dans le pays des ombres
et tu ne pourrais ni me revoir,
ni m’aimer dans le pays des immuables réalités !
Crois-moi, quand la mort viendra briser tes liens
comme elle a brisé ceux qui m’enchaînaient et,
quand un jour que Dieu connaît et qu’il a fixé,
ton âme viendra dans ce ciel où l’a précédée la mienne,
ce jour-là tu me reverras,
tu retrouveras mon affection épurée.
A Dieu ne plaise qu’entrant dans une vie plus heureuse,
infidèles aux souvenirs et aux vraies joies de mon autre vie,
je sois devenu moins aimant.
Tu me reverras donc,
transfiguré dans l’extase et le bonheur,
non plus attendant la mort,
mais avançant d’instant en instant avec toi dans les sentiers nouveaux de la Lumière et de la Vie.
Essuie tes larmes et ne pleure plus si tu m’aimes. » haut de la page

 

“Ne restez pas à pleurer devant ma tombe”

Louis Stevenson

Ne restez pas à pleurer devant ma tombe,
Je n’y suis pas, je n’y dors pas.
Je suis un millier de vents qui soufflent,
Je suis le scintillement du diamant sur la neige,
Je suis la lumière du soleil sur le grain mûr,
Je suis la douce pluie d’automne,
Je suis le silence du matin,
Je suis dans la course gracieuse
Des magnifiques oiseaux qui volent,
Je suis la douce étoile qui brille la nuit.
Je suis dans chaque fleur qui s’épanouit,
Je suis dans une pièce tranquille.
Je suis dans chaque oiseau qui chante,
Je suis dans chaque belle chose.
Ne vous tenez pas devant ma tombe en pleurant,
Je n’y suis pas. Je ne suis pas mort. haut de la page

 

“Nous avions ensemble fait tant de choses…”

Nous avions ensemble fait tant de choses et voilà que maintenant tu nous quittes.
Nous avons mangé et bu avec toi,
Avec toi nous avons partagé les soucis et les travaux quotidiens,
Avec toi nous avons partagé tant de projets et tant d’espoirs.
Il y a tant de choses que nous aurions voulu faire ensemble.
Mais tout cela semble s’arrêter aujourd’hui et ce n’est plus ensemble que nous allons réaliser ce que tu espérais.
Nous voudrions nous souvenir de toi, continuer de travailler à tout ce que tu attendais, à tout ce que tu espérais.
Comme un mur, la mort nous sépare de toi,
Comme le souffle du vent qui balaie les obstacles.
Notre amitié, notre affection et notre espérance s’en iront te rejoindre là où désormais tu nous attends.
Près de Dieu. haut de la page

 

“Nous n’avons jamais su ce que tu pensais”

Nous n’avons jamais su ce que tu pensais
Sur plein de choses pourtant essentielles.

Tu ne nous parlais jamais de Dieu,
Mais tu allais à l’église de temps en temps,
Pour dire adieu à tes amis quand ils mouraient,
Pour partager la joie de ceux qui se mariaient,

Aujourd’hui nous te disons adieu,
Nous espérons que, silencieusement,
Tu as rejoint ceux que tu aimais,
Ceux dont tu as partagé le travail, les soucis,
Ceux que tu as aidés ou qui t’avaient rendu service.

Demain nous aussi nous partirons
Sans avoir terminé notre travail,
Nous laisserons sans doute des choses à faire,
Nous abandonnerons nos travaux entrepris
Que d’autres à notre place poursuivront.

Mais ce jour-là , nous espérons te retrouver,
Et nous viendrons silencieusement nous asseoir auprès de toi
Dans la maison de Dieu. haut de la page

 

“Présence”

de Paul Eluard


Lorsque tu es parti à cause d’un accident, Ils t’ont tous éloigné du monde des vivants Et, avec de la terre ils t’ont bien recouvert.
Pour eux, quelle évidence, tu n’étais plus présent.

Nul d’entre eux ne se doute que tu es encore là Et, qu’à chaque matin, je repars avec toi.
Même si au long de l’hiver la trace de tes pas Sur le blanc du chemin jamais plus ne se voit.

Que m’importe de te voir pour croire en ta présence.
A travers l’ombre noire, je te sais près de moi. Mon bonheur d’aujourd’hui reste celui d’antan. L’essentiel est pour moi que tu sois toujours là ! haut de la page

 

“Pour un nouveau voyage ?”

de Benoît Marchon

Quelqu’un meurt, et c’est comme des pas qui s’arrêtent…
Mais si c’était un départ pour un nouveau voyage ?
Quelqu’un meurt, et c’est comme un arbre qui tombe…
Mais si c’était une graine germant dans une terre nouvelle ?
Quelqu’un meurt, et c’est comme une porte qui claque…
Mais si c’était un passage s’ouvrant sur d’autres paysages ?
Quelqu’un meurt, et c’est comme un silence qui hurle…
Mais s’il nous aidait à entendre la fragile musique de la vie ? haut de la page

 

“Que mon départ ne soit pas une souffrance”

de Rabindranath Tagore

Je désirerais et cela très ardemment que mon départ ne soit pas pour ceux que j’aime une désespérance.
Je voudrais que ma famille, mes amis, aujourd’hui rassemblés, pensent à moi comme à quelqu’un qui les a beaucoup et tendrement aimés, et qui les aime encore.
Je suis tout simplement parti un peu avant eux pour le pays de vie, de lumière, de paix et d’amour ,où je les attends.
Et juste au moment où quelqu’un près de moi dit : « il est parti ! »
Il en est d’autres qui, le voyant poindre à l’horizon et venir vers eux,
S’exclament avec joie :
« Le voilà ! »…
C’est cela la mort.
Il n’y a pas de morts,
il y a des vivants sur les deux rives.

 

“Quand je mourrai, je veux que l’on sache que je ne suis pas morte…”

Quand je mourrai, je veux que l’on sache que je ne suis pas morte…
Je serai à chacun toute entière présente,
à chacun des amis, des aimés, des enfants.
Ce que je n’aurai pas su faire de mon vivant,
je parviendrai enfin à le réaliser : être tout à chacun, sans m’isoler de l’autre.
Mon sourire en Dieu effacera les larmes de la séparation,
misérable illusion de nos yeux d’incarnés qui ne savent pas voir.
Je serai avec vous dans vos instants de grâce.
Lorsque le silence installé dans vos cœurs,
vous laisserez tranquilles s’écouler vos pensées,
je viendrai visiter vos âmes et m’y asseoir,
comme dans la maison ouverte d’un ami.
Je puis être avec vous lorsque vous m’appelez,
par un élan d’amour, une forte pensée,
et vivre en même temps quelque part en « ailleurs ».
Surtout mes amis, ne pleurez pas…
Faites-moi, je vous prie, cette grâce dernière :
offrez votre paix, le sourire du cœur.
Mais une image doit rester : choisissez la plus belle, la plus gaie,
celle où sur mon visage étincelait la joie.
C’est ainsi que ma joie répondra à votre âme.
Et puis, si vous pouvez, si cela vous agrée, je vous en prie, priez.
Non pas une prière-demande,
ni une prière pour les morts, ni une prière de commande…
Mais lorsqu’au cœur du Christ vous serez reliés,
introduisez en vous mon image un instant,
et mettez-moi au chaud dans votre élan de prière.
Adieu ? Non – Au revoir ?… Disons : « À maintenant » haut de la page

 

“Quand je ne serai plus là, relâchez-moi, laissez-moi partir”

Prière indienne

J’ai tellement de choses à faire et à voir.
Ne pleurez pas en pensant à moi, Soyez reconnaissants pour les belles années,
Je vous ai donné mon amitié. Vous pouvez seulement deviner
Le bonheur que vous m’avez apporté.
Je vous remercie de l’amour que chacun vous m’avez démontré, Maintenant, il est temps de voyager seul.
Pour un court moment vous pouvez avoir de la peine. La confiance vous apportera réconfort et consolation.
Nous serons séparés pour quelque temps. Laissez les souvenirs apaiser votre douleur.

Je ne suis pas loin et la vie continue…
Si vous avez besoin, appelez-moi et je viendrai.
Même si vous ne pouvez me voir ou me toucher, je serai là. Et si vous écoutez votre cœur, vous éprouverez clairement La douceur de l’amour que j’apporterai.

Et quand il sera temps pour vous de partir, Je serai là pour vous accueillir.
Absent de mon corps, présent avec Dieu.

N’allez pas sur ma tombe pour pleurer, Je ne suis pas là, je ne dors pas,
Je suis les mille vents qui soufflent,
Je suis le scintillement des cristaux de neige, Je suis la lumière qui traverse les champs de blé,
Je suis la douce pluie d’automne,
Je suis l’éveil des oiseaux dans le calme du matin, Je suis l’étoile qui brille dans la nuit.
N’allez pas sur ma tombe pour pleurer, Je ne suis pas là. Je ne suis pas mort. haut de la page

“Rien qu’un petit mot pour te dire que l’on ne t’oubliera pas”

de Pierre Cocheteux

Rien qu’un petit mot,
Pour te dire que l’on ne t’oubliera pas,
Que l’on se souvient toujours
De tes cheveux blonds
De tes yeux bleus, de ton sourire radieux.

Rien qu’un petit mot
Pour te demander de nous aider à surmonter
Les rudes épreuves d’ici bas,
Pour te supplier de nous envoyer
Du plus profond de ta victoire,
Ce petit morceau de bonheur
Qui s’est perdu dans le labyrinthe de la haine.

Rien qu’un petit mot
Pour t’implorer d’effacer les fissures
Les injures, les obstacles, les incompréhensions,
Pour te rappeler que l’on compte sur toi,
Que l’on a besoin de ta force, de ta foi,

Enfin, rien qu’un petit mot
Pour t’affirmer que l’on t’aime d’un amour si puissant,
Que le plus grand palais, que le plus pur rubis,
N’est, en comparaison, qu’éphémère beauté. haut de la page

 

“Tu es parti trop vite”

Trop vite, tu es parti trop vite.
Tellement vite que nous n’avons pas pu te dire: “Adieu”.
Trop vite, tu es parti trop vite, comme une feuille emportée par le vent d’automne.
Tu as quitté cette terre, sans un bruit, sans un cri, humble.
Désormais ton visage a disparu et nos yeux ne peuvent plus te voir.
La mort t’a emporté dans le mystérieux silence de Dieu.
Pourquoi a-t-il fallu que tu t’en ailles déjà, vers la mort alors que tu étais plongé dans un ardent désir de vivre, d’aimer et de servir?
Pourquoi es-tu parti?
Pourquoi nous-as tu quittés?
Ta place est irrémédiablement vide et ton absence fait mal…
Tu nous manque aujourd’hui et tu nous manqueras demain…
Puisses-tu cependant, habiter au milieu de nous, nous donner le courage d’avancer encore, vers Celui qui nous attend sur l’autre rive.
La où, maintenant tu connais la paix et la joie. haut de la page

 

“Un amour m’attend”

de Mère Alice Aimée (1896-1976), carmélite

Ce qui se passera de l’autre côté,
Quand tout pour moi aura basculé dans l’éternité,
Je ne le sais pas.
Je crois, je crois seulement, qu’un Amour m’attend.
Je sais pourtant qu’alors il me faudra faire,
pauvre et sans poids, le bilan de moi.
Mais ne pensez pas que je désespère.
Je crois, je crois tellement qu’un Amour m’attend.
Quand je meurs, ne pleurez pas ;
C’est un Amour qui me prend.
Si j’ai peur – et pourquoi pas ?- rappelez-moi simplement
qu’un Amour Un Amour m’attend.
Il va m’ouvrir tout entière à sa joie, à sa lumière.
Oui, Père, je viens à toi dans le vent,
dont on ne sait ni d’où il vient,
Ni où il va, vers ton Amour, ton Amour qui m’attend. haut de la page

 

 

 

Des prières à Marie

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Sur Internet

Vous trouverez également un livret de prières et textes  PDF pour le temps du deuil sur le site de Bx Saint Augustin.fr

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