Depuis 1963, l’Eglise catholique autorise la crémation à condition que la décision d’être incinéré ne manifeste pas une mise en cause de la foi en la résurrection des corps.
La crémation
Depuis 1963, la crémation est autorisée par l’Eglise catholique qui considère que ce choix n’est ni une manifestation d’athéisme, ni un rejet de l’espérance chrétienne, comme cela a pu l’être autrefois. Cependant, l’Église préfère l’inhumation du corps, à l’image du Christ lui-même qui a été mis au tombeau. L’Église demande que la crémation ait lieu après la célébration ; mais dans certaines circonstances exceptionnelles, il est possible de vivre une célébration à l’église, alors que la crémation a déjà eu lieu, et donc en présence de l’urne.
Des questions se posent quant aux conséquences de la crémation, comme celle de la destination des cendres. La législation française, avant 2008, permettait que les familles décident de ce qu’adviendraient les cendres de leurs proches. Cette liberté a entraîné de nombreux abus et a fait souffrir des familles.
A ce jour, les cendres d’un proche défunt peuvent être dispersées en pleine nature, dans une propriété privée, ou dans un site cinéraire (jardin du souvenir), au cimetière. Bien qu’il soit possible de choisir n’importe quelle option, la loi impose cependant des règles à respecter dans chaque situation.
La législation interdit de conserver l’urne chez soi. L’Eglise conseille de déposer l’urne au cimetière, dans ou sur le caveau familial, ou au columbarium ; les proches ont ainsi un lieu pour se recueillir.