Le père Georges en retraite à Ars avec les prêtres diocésains

févr. 4, 2017 0 comments

Chaque année en janvier, les prêtres du diocèse sont en retraite à Ars

La première semaine de cette année 2017 a été consacrée pour les prêtres du diocèse de Saint-Etienne, à la retraite à Ars.
C’est un temps très précieux d’enrichissement spirituel, marqué par la prière intense, le silence, l’Eucharistie, les enseignements, la méditation, l’adoration, la confession, les échanges et certains autres exercices de piété, tel le chapelet, le chemin de croix, le bréviaire... .

Le Père Georges (photo d'archives)

Cette année, le père Christian Delrome, prêtre pradosien de Lyon, nous a aidé à découvrir « l’expérience spirituelle du Bienheureux Antoine CHEVRIER » prêtre de Lyon de 1826 - 1879, fondateur du Prado.

Antoine CHEVRIER est un homme et un prêtre de son temps qui a choisi la pau- vreté pour être plus proche du Christ son maître et son modèle, à côté des pauvres pour qui il s’est totalement dévoué. Il est de la même époque que Jean-Marie VIANNEY (Saint curé d’Ars), avec lui, il a eu des attaches personnelles très profondes. Ils sont deux modèles de sainteté, avec le même idéal de pauvreté sacerdotale et le même attachement à la figure de Saint François d’Assise, ils vivent le même chemin de mortification pour se donner à Dieu et rejoindre les pauvres,enfin, ils sont deux hommes de pénitence, de prière, deux grands confesseurs et deux témoins de l’évangélisation.

Antoine CHEVRIER s’est déterminé, à partir de la méditation à la crèche, la nuit de Noël 1856 au cours de laquelle, il a découvert la pauvreté et l’humilité de Notre Seigneur Jésus dans la crèche, dès lors il a décidé de vivre dans la pauvreté pour être plus près du Christ et plus près des pauvres. C’est bien de la crèche qu’est né le « Prado », lieu pour parler de Dieu qui habite notre humanité.

Le prêtre est donc l’autre Christ appelé à vivre à la suite du Maître, le Christ, trois dimensions spirituelles incontournables : la pauvreté, la mort de soi et la charité. car il est un homme dépouillé, crucifié et mangé (Jn13,14-15).

De Ars. Père Georges.