1 heure avec Dieu : le fils prodigue

mars 25, 2018 0 comments
Durant cette petite pause 1 Heure avec Dieu que la paroisse vous propose durant le Carême , notre deuxième étape jeudi 8 mars 2018 nous  a permis de découvrir toute la miséricorde
de Dieu avec le récit du fils prodigue.

Ce jeune garçon demande sa part d’héritage à son père et s’en va faire la fête dans un pays lointain. Quand il eut tout dépensé et qu’il n’a plus de quoi vivre, il se voit contraint de garder des cochons. Entrant en lui-même, il se met à réfléchir à ce qu’il a perdu : la sécurité chez son père, l’amour de sa famille... Honteux, il décide de rentrer chez lui et de demander pardon à son père. Ce dernier - qui n’avait jamais cessé de l’attendre - ne lui demande pas de compte, ne lui reproche rien, au contraire, il court se jeter dans ses bras, le couvre de baisers et organise un banquet pour marquer sa joie d’avoir retrouvé son fils. «
Ce beau récit de l’Évangile nous montre que Dieu est toujours prêt à nous pardonner quand nous revenons vers lui, parce qu’il nous aime.


 

Lire le récit

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (15, 11-32)
Les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter. Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! » Alors Jésus leur dit cette parabole : « Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : “Père, donne-moi la part d’héritage qui me revient.” Et le père fit le partage de ses biens. Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu’il avait et partit pour un pays lointain, où il gaspilla sa fortune en menant une vie de désordre. « Quand il eut tout dépensé, une grande famine survint dans cette région, et il commença à se trouver dans la misère. Il alla s’embaucher chez un homme du pays qui l’envoya dans ses champs garder les porcs. Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui donnait rien. « Alors il réfléchit : “Tant d’ouvriers chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim ! Je vais retourner chez mon père, et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et contre toi. Je ne mérite plus d’être appelé ton fils. Prends-moi comme l’un de tes ouvriers.” « Il partit donc pour aller chez son père. Comme il était encore loin, son père l’aperçut et fut saisi de pitié ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers. Le fils lui dit : “Père, j’ai péché contre le ciel et contre toi. Je ne mérite plus d’être appelé ton fils…” Mais le père dit à ses domestiques : “Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller. Mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds. Allez chercher le veau gras, tuez-le ; mangeons et festoyons. Car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé.” Et ils commencèrent la fête. « Le fils aîné était aux champs. À son retour, quand il fut près de la maison, il entendit la musique et les danses. Appelant un des domestiques, il demanda ce qui se passait. Celui-ci répondit : “C’est ton frère qui est de retour. Et ton père a tué le veau gras, parce qu’il a vu revenir son fils en bonne santé.” « Alors le fils aîné se mit en colère, et il refusait d’entrer. Son père, qui était sorti, le suppliait. Mais il répliqua : “Il y a tant d’années que je suis à ton service sans avoir jamais désobéi à tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis. Mais, quand ton fils que voilà est arrivé, après avoir dépensé ton bien avec des filles, tu as fait tuer pour lui le veau gras !” Le père répondit : “Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. Il fallait bien festoyer et se réjouir ; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé.” »
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